Médiation · Les Transformateurs
Dans le cadre du Contrat Territorial d'Éducation Artistique et Culturelle (CTEAC) de la Communauté de Communes Porte de DrômArdèche
Ce projet « à tiroir » a permis la mise en place d’ateliers et de rencontres, tous en lien avec le spectacle final, auprès de publics variés et intergénérationnels.
Ainsi, les élèves de deux classes (de 4ème et de 3ème) de la Maison Familiale et Rurale d’Anneyron ainsi que deux classes (de 3ème) du lycée des Mandailles à Chateauneuf de Galaure, ont participé aux ateliers Têtes de monstres.
A travers la pratique de divers domaines artistiques avec des professionnels de la photographie, de l’écriture et du graphisme, les participant·e·s ont mené une réflexion sur les questions de l’altérité, de l’étrange, des frontières qui parfois nous amènent à percevoir l’Autre comme un monstre, en lien avec la thématique du spectacle.
Les élèves de CE1 de l’école Paul Eluard d’Anneyron ont accueilli Môa dans leur classe. Ce moment privilégié vise à faire naitre chez les élèves un sentiment d’empathie et de tolérance. Moa est accueillie comme une nouvelle élève et ses nouveaux camarades se prêtent rapidement à l’entraide.
A la suite de cette immersion en classe, Môa a rejoint la médiathèque et a retrouvé quelques élèves et d’autres nouvelles têtes.
Les résidents de la Maison d’Arlande, une résidence pour personnes âgées, ne sont pas restées en reste puisque Môa est également allés leur rendre visite, suscitant de nombreuses interrogations et de beaux moments de complicité autour d’un jeu de carte ou d’un temps de goûter.
Ces différentes immersions au sein de la commune qui accueille le spectacle visent à créer une rumeur de ce projet qui s’établit sur plusieurs semaines. Les enfants sont heureux de connaitre l’une des protagonistes monstrueuses et les collégiens de voir leurs œuvres exposées dans l’espace public.
Le dernier volet invite des volontaires à participer au spectacle de l’intérieur en revêtant les costumes de Clacs becs. Ce sont 7 participantes qui ont joué le jeu dont 3 élus à la culture de la communauté de communes.
Retour sur, par une enseignante :
« J’ai vivement apprécié la qualité des 3 interventions de l’équipe des Transformateurs dans mes classes.
Les élèves ont été plutôt réceptifs et les intervenants ont parfaitement bien mené ce temps de travail et d’échange avec l’ensemble des classes. Le rendu final est qualitatif et à très vite fait sens pour les élèves.
J’ai été ravie de pouvoir participer au spectacle en incarnant un clac-bec et j’ai eu la bonne surprise de croiser 5/6 élèves. Ce n’était pas évident qu’ils se déplacent pour venir voir le spectacle (trop loin pour certains, pas facile pour d’autres de voir des spectacles car cela sort de leurs habitudes...)
J’ai plusieurs élèves qui m’ont réclamé leur affiche pour la conserver. J’ai pris en photo chaque œuvre et mis en ligne celles-ci pour que les élèves puissent au moins télécharger le fichier et garder une trace de leur œuvre. »
Dans la communauté de communes Val’Eyrieux, les ateliers ont commencé depuis le mois de mai à St-Martin-de-Valamas, au Cheylard et à St-Agrève, en amont du spectacle programmé le vendredi 21 juin à 18h30 à St-Agrève. Des œuvres collectives issues de ces ateliers seront visibles pendant le spectacle à St-Agrève.
Les ateliers têtes de monstres se sont fait avec des participants du collège de St-Agrève, des résident.es des EHPADs la Cerreno à St-Martin-de-Valamas et les Rives de l’Eyrieux au Cheylard.
Môa est intervenue dans une classe de l’école de St-Agrève et une classe de l’école de St-Martin-de-Valamas.
Les œuvres des ateliers têtes de monstres ont été exposées dans la ville de St-Agrève (le long du parcours du spectacle) est sous forme d’exposition au centre socio-culturel.
Les costumes des clacs-becs ont été revêtus par des personnes du CADA de St Agrève.
Oeuvres collectives à Anneyon (CCPDA)
Oeuvres collectives à St-Agreve (CCVE)
En savoir plus sur la compagnie :
Créés en 1992, Les Transformateurs s’intéressent aux principes de décalage, au détournement des codes de représentation et des modes de perception. Les Transformateurs cherchent à parler d’aujourd’hui aux gens d’aujourd’hui en interrogeant nos préoccupations contemporaines (la frontière, la bioéthique, le travail, le rêve, la mémoire, l’habitat, la / l’(a)normalité...). Les questions de l’humain et de l’identité tracent le fil rouge de leur réflexion.
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