Une pianiste et trois jongleurs se donnent la réplique. Sur des compositions de Bach à Dutilleux, les balles bondissent, fusent à la verticale comme à l’horizontale, passent de main en main ou prennent la tangente, multiplient les trajectoires improbables. La disparition ou la multiplication soudaine des balles fait entendre les soupirs et les doubles croches. Les interprètes, virtuoses, s’effacent devant un ballet de lignes, une partition de gestes, lancers et rattrapés. Émerge pour notre plus grand plaisir un univers beau comme un film de Charlot : drôle et émouvant, avec suspens et ratés millimétrés, où ce sont les balles mènent le bal.


> Ce qu’en dit la presse :
« Un spectacle si fin, si intelligent que le décrire c’est un peu mordre une pomme sans la regarder, il faut s’y rendre comme pour un rendez-vous au clair de lune, en amoureux transis, les yeux levés vers le ciel des jongleurs . » Le Monde